De la terre à la mer

Dans un cadre absolument extraordinaire, le travail de toute une vie de Jill et Richard Simpson, s'est concrétisé par ce jardin hors norme. Ils ont décidé de consacrer un vaste territoire de 100 hectares à la préservation des plantes et arbres endémiques dont on aperçoit ici les contreforts. Des décennies durant, Jill a exercé la profession de paysagiste, elle concevait des jardins pour les autres. Lui est venue l’envie de créer de ses propres mains son jardin à elle : « Isolée du monde, j’ai voulu créer mon propre jardin ». Et c’est le point de départ de ce jardin tout à fait exceptionnel. De manière générale, elle n’a que très peu apporté de modifications à la structure du terrain, à son dénivelé : «J’ai voulu respecter la configuration naturelle », se remémorait-elle. Perfectionniste à l’extrême, elle rapproche son activité de paysagiste à celle de l’artiste peintre. « Toujours inachevé, un jardin, c’est comme une peinture, on n’en est jamais complètement satisfait ». Et de se remettre constamment à son oeuvre, tel un projet de toute une vie, qu’une vie entière ne parviendra certainement pas à achever. Même si Jill consacre toute son énergie à son jardin, elle avoue avoir sélectionné des espèces de plantes qui ne requièrent que peu de taille, peu de maintenance. Elle a tenté de limiter l’entretien du jardin à son strict minimum, ce qui peut s’avérer compréhensible quand on voit la gigantisme du jardin.

Le projet en bref

  • Client : Jardin de Fishermans Bay, Nouvelle Zélande
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  • Date : 10 février 2017